Le nucléaire est la première source d’énergie en France, c’est aussi un secteur à fort potentiel de recrutement, car étant à la recherche permanente de main-d’œuvre qualifiée.
Outre le gaz et le pétrole, le secteur du nucléaire affiche de très bonnes perspectives d’emploi malgré la volonté du gouvernement de réduire sa participation dans la fourniture énergétique du pays, zoom sur ce secteur porteur de l’économie française.
Le nucléaire : un secteur qui a du souffle
Avec les grands projets qui ont vu ou verront le jour prochainement, le nucléaire est un secteur prometteur côté recrutement.
En effet, il s’agit d’un secteur qui a repris de l’élan face à la raréfaction des produits pétroliers et à la relative inefficacité des énergies renouvelables.
La France entend alors conserver sa politique nucléaire pour un moment afin de couvrir les besoins énergétiques des Français.
Du coup, malgré les effets de la crise, le secteur obtient des chiffres d’embauches assez encourageantes avec plus de 15.000 embauches par an et ceci jusqu’en 2020.
Cependant, l’accent est mis particulièrement sur les profils techniques surtout concernant la certification en radioprotection.
Quels sont les métiers concernés ?
Les grands groupes du nucléaire en France tels que Areva recrutent surtout deux grands types de métiers : la conception de réacteurs et le cycle du combustible (extraction de minerai, son traitement chimique, son enrichissement et la finalisation du combustible).
Il est toutefois nécessaire de rappeler que disposer des critères techniques n’est pas suffisant, il faut en effet avoir une bonne maîtrise de l’anglais, car le professionnel est appelé à travailler avec des partenaires internationaux.
Cependant, force est de constater qu’en France, les candidats à ces postes présentent quelques carences par rapport à ce dernier point.
Quelles sont les difficultés de recrutement ?
Bien que la transition énergétique soit bien en marche, le secteur du nucléaire ne parvient pas toujours à recruter du personnel, concernant surtout le démantèlement.
C’est un effet une phase qui nécessite des compétences variées et du coup, les entreprises engagées dans le démantèlement des installations nucléaires ont parfois du mal à recruter alors que les besoins vont augmenter sensiblement d’ici quelques années.